mardi 21 février 2012

Buoux

Une petite visite, la première depuis plusieurs années, sans entraînement pour faire des voies, et encore moins pour s'arracher les doigts dans des trous abrasifs. On se plaint mais on doit aimer ça, sinon on n'y retournerait pas !
Je n'aurai pas cette fois-ci le culot de réessayer Azincourt, l'un des projets de longue date de ma vie de grimpeur. Nous nous contenterons d'une visite en face ouest, la première pour ce qui me concerne depuis 1993 ou 94, l'occasion, à l'époque, de réaliser Elixir de violence, 8a, sur de petites plaquettes spéléo peu rassurantes.

Le Loir, encore un 7a mythique, avec un final bien bloc, heureusement précédé d'un repos.


 Sur l'arête de gauche entre rocher gris et orange, Exquises esquisses, un 7b qui pourrait bien chiffrer 7c voire 7c+ à certains autres endroits. Il m'aura valu un gros combat, éliminant toute chance d'enchaîner quelque chose de difficile pour la suite de la séance.

Elixir de violence dans le ventre de gauche, La nuit du lézard 8a+ dans celui de droite, derrière le toit de sortie des mains sales, 8b
 Il faut être motivé pour faire du solo dans ce style de voies. On ne peut s'empêcher de penser à A. Robert quand on gravit La nuit du Lézard, surtout sur le haut, quand, bien entamé et ayant perdu toute sensation aux extrémités par compression de la pulpe dans les trous, il faut donner une impulsion dynamique avec les pieds à plat. Je chuterai d'ailleurs à ce dernier mouvement, zipette de doigts oblige.

Résultat d'un we où on est bien content de retourner au bureau

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